Le dernier grand chantier de réforme du programme d’Histoire et Civilisation au Québec (2010) est marqué par une réorientation des compétences. On y délaisse graduellement l’apprentissage de l’Histoire sous la forme d’un récit, au profit de la transmission de la “méthode historique” et dans un sens plus large de la pensée critique (Wineburg, 2001). Les avantages de la pensée critique sont nombreux (développement d’une pensée structurée, de la rationalité, d’une aptitude à être critique face aux textes, etc. ).

L’heure est encore aujourd’hui à déterminer COMMENT ENSEIGNER L’HISTOIRE. Malgré les développements dans la recherche des dernières années en matière de didactique, nous remarquons une difficulté de la part des enseignant.e.s et des élèves (Wineburg, 2001) à tirer des conclusions sur une société à travers un document historique.

Cette activité propose de s’inspirer des principes de la TEI pour imaginer des activités scolaires servant le développement de la pensée critique.